La sécurité en plongée
La sécurité est par définition l’absence de danger. Situation qui n’est pas naturelle en plongée. En effet, le seul fait de s’immerger nous plonge dans un environnement qui n’est pas naturel pour l’Homme. Pour cela on cherchera en permanence à réduire cette part de danger dans notre activité ou à savoir réagir à un éventuel incident.
Au-delà de la maitrise de la plongée, le plongeur doit pouvoir réagir face à plusieurs situations qu’il soit en immersion ou hors de l’eau. Il est indispensable de connaitre les bases théoriques de l’activité tant sur la règlementation que sur les lois physiques et chimiques de la plongée pour planifier ses immersions et construire son briefing.
La sécurisation de l’activité : Souvent le danger vient des autres usagers de la mer, de ce fait, il est primordiale même au départ du bord de ce signaler. Certaines règlementations locales l’imposent déjà.
La visibilité, n’hésitez pas à porter de la couleur ! A matérialiser vos purges, la balle de golf est très pratique pour ça et à maitriser l’utilisation du parachute. Chaque plongeur devrait même avoir son propre parachute (1 par palanquée dans le code du sport).
Les premiers secours : la notion de réaction à un accident en plongée arrive avec le niveau 3 en France et le passage du RIFA-Plongée (REACTIONS ET INTERVENTION FACE A UN ACCIDENT DE PLONGEE) sous l’angle que le plongeur devient totalement autonome et doit savoir réagir seul ou venir en aide à un directeur de plongée responsable de la sécurité de l’activité.
Cette formation n’est pas soumise (en France) pour le moment à un recyclage. Le plongeur doit se maintenir à jour de ses connaissances de par lui-même. Ce principe est également applicable aux remontées assistées pour les plongeurs autonomes. N’hésitez pas à refaire des « plongées techniques » avec un moniteur surtout si ça fait quelques temps que vous n’avez pas plongé.
L’amarrage des équipements : souvent dans le milieu nautique lorsque l’on vous demande de faire un nœud pour amarrer quelque chose on parle du nœud de chaise. Par recommandation, privilégier un autre nœud pour amarrer vos éléments de sécurités surtout quand vous êtes seul. Le nœud de chaise à une tendance à se défaire seul. Exemple pour le pendeur sous le bateau, faire un nœud de huit passé. Ou encore sécuriser vos nœud avec des nœuds d’arrêt (sur les cabestans etc.).
L’intervention : chaque plongeur doit posséder un moyen qui coupe : couteau / tenaille etc. Le plongeur doit toujours avoir un moyen de se dégager ou de dégager son partenaire, en plus de pouvoir l’utiliser pour libérer un poisson victime d’un déchet humain.
Quand on parle accident de plongée on pense tout de suite à l’accident de désaturation mais il faut prendre en compte l’ensemble de l’environnement. Le bateau, le moteur, les hélices et aussi la faune et la flore aquatique.
Pour cela une trousse de secours doit contenir des éléments utiles. Des choses simples qui permettent de soigner de la « bobologie » épine, brûlure mais également d’arrêter une hémorragie. En hors structure, détenir son propre kit d’oxygénothérapie est un gros plus.
Les numéros utiles
- En France à terre faire le 15 et le 112 en Europe
- En mer avec un mobile en France faire le 196 CROSS
- En mer VHF Canal 16 (international)
Règlementation
La signalisation de la plongée
Le texte de référence est le Règlement International pour Prévenir les Abordages en Mer (RIPAM) et plus particulièrement son article 27. La signalisation est nécessaire de jour comme de nuit dans le but d’éviter les collisions et de fait les accidents. A défaut de voir, il faut être vu !
Renseignez vous sur les règlements locaux en vigueur sur vos lieux de plongée. La sécurité surface est elle obligatoire ou non ? Même au départ du bord, est ce que je dois signaler ma présence ?
En France et dans les DOM COM, ces éléments sont décrits dans les arrêtés des préfectures maritimes. Cela est valable pour les plongées en mer et dans les eaux intérieures.